Origines
La classe Mini est née en 1977 suite à l’organisation d’une course transatlantique par l’anglais Bob Salmon. Pour réagir à la débauche de moyens des grandes courses traditionnelles l’idée était d’envoyer des petits bateaux de 6,50 m traverser l’Atlantique en solitaire. Les premiers bateaux y participant sont des Muscadet.

Un peu par dérision, la Transat est nommée Mini Transat pour faire référence à la très petite taille des bateaux engagés.
Les adhérents sont tant des professionnels de la course au large que des amateurs.
Les bateaux
Partagés entre prototypes et bateaux de série les courses ont deux classements, un pour chaque type de bateau.
Les bateaux de série sont homologués lorsque ils répondent à toutes les spécificités de la jauge Mini et que dix bateaux strictement identiques ont été produits par le même chantier.
Les 2 bateaux de série les plus récents sont le Pogo3 et l’Ofcet 6.50.

Les prototypes répondent aux exigences d’une jauge moins contraignante qui permet d’améliorer leurs performances. Cette ouverture à l’innovation fait de la classe Mini un laboratoire constant des innovations en matière de course au large.
De nombreuses améliorations (mâts carbone, quilles pendulaires, foils etc) ont été testées sur des minis avant d’être ensuite appliquées aux plus gros voiliers de course.

Les courses
Outre la MiniTransat, épreuve phare qui se court toutes les années impaires depuis 40 ans, il existe un circuit Mini composé de plusieurs courses. En double et en solitaire, elles permettent de progresser et de se familiariser avec le large et ses dangers.
Fastnet et mer d’Irlande, les Açores, Transgascogne, Manche, Atlantique, les terrains de jeux sont les mêmes pour les Minis que pour leurs grands frères Figaro, Class40, Imoca et autres.
La particularité de ces courses est aussi l’absence de communications avec la terre. Cet isolement en fait la magie, pour chacun il s’agit d’une véritable aventure.
Certaines de ces épreuves comptent pour le championnat de France de course au large en solitaire.

L’esprit Mini
Si les courses se font en solitaire, à terre tous les marins sont solidaires. Entraide, partage et coups de mains dans les moments difficiles, les « ministes » forment une communauté inexistante dans les autres courses.

Les skippers doivent être de bons navigants, autonomes et rigoureux dans leur préparation. Ce passage est presque indispensable pour qui veut s’élancer dans une carrière professionnelle de coureur, il est courant d’entendre « passe ta Mini d’abord« !
